Réalisation
d'un Master puis d'un moule
pour cône d'hélice et Pale d'éolienne.
Présentation :
Prototype N° 3
L'objectif de cette page est de présenter une manière de réaliser un
moule en composite femelle, à partir d'un master. Ce n'est peut être pas
la solution mais une solution qui marche.
Pour concevoir ce nouveau rotor, le cahier des charges était le
suivant :
- Diamètre 1 mètre : imposé par Fred pour l'installer facilement sur
le voilier.
- Fonctionner à fréquence de rotation réduite 500 à 900 tr/mn afin de
limiter le bruit.
Le lambda sera fixé à 6.
- Le nombre de pale sera de 3.
- Le profil sera un NACA 4412.
Le tableur "calcul
d'une pale" a été utilisé pour déterminer le vrillage ainsi
que la corde de la pale. Cette pale permettra de valider l'exactitude des
résultats issus de ce tableur et par conséquent ma manière de voir les
choses, c'est à dire :
- Fonctionnement du profil de la pale à incidence constante sur toute
l'envergure.
- Fonctionnement du profil à Reynolds constant sur toute l'envergure.
Le pied de pale sera en acier étiré de diamètre 8 mm.
Un cône d'hélice viendra cacher le moyeu de l'éolienne. Il n'a aucun
rôle aérodynamique, il est purement esthétique.
Le plan ci-dessous donne une idée du projet tel qu'on l'imagine.
Le cône d'hélice sera en deux parties, avant et arrière du pied de
pale.
Le pied de pale sera pincé entre les deux flasques du moyeu.
Les pales seront indexables afin de pouvoir affiner le lambda.
Réalisation du
moule de la partie avant du cône d'hélice
Master et Moule
du cône d'hélice
J'ai décidé de commencer le travail par le cône d'hélice car la
réalisation me semble plus simple.
Le master du cône est sera usiné à la machine à commande numérique
dans de la mousse polyuréthane d'isolation (de couleur rose pale).
Le courses de la machine étant insuffisantes, le cône a été
réalisé en 6 parties colées entre-elles après usinage.
Les deux formes ainsi obtenues (avant et arrière) ont été
recouvertes de 3 couches de résine polyester afin de durcir la surface.
Cette résine a été poncée afin d'obtenir un fini de surface régulier
et lisse.
Une peinture en bombe pour automobile a été appliquée en 3 voire 4
couches puis poncée au papier de verre 600 puis 1000. Puis le tout à
été polishé, lustré.
Mise en place
du master
Le placement du master
est réalisé à la pâte à modeler durcissable (magasin style jouet
club, pâte pour réaliser des poteries)
Au préalable, j'ai découpé le plan de joint dans du PVC de 3 mm, en
essayant de m'approcher le plus possible du master. La découpe est
réaliser avec une bonne cisaille à tôle.
Quatre trous coniques ont été réalisé afin de servir de pions de
centrage.
Le calage du plan de joint a été réalisé avec des morceaux de
polyuréthane et une couche bien grasse de pâte à modeler.
Le plus difficile à été de bien placer le plan de joint sur le plan
de symétrie du cône d'hélice.
Le plan de joint positionné correctement, il ne me restait plus qu'à
reboucher les creux à la liaison plan/cône à la pâte.
Application
du démoulant
J'ai utilisé un démoulant liquide à base d'alcool
polyvinylique. Celui-ci s'étale au pinceau et sèche en une heure environ
en ne laissant qu'une couche de quelques microns lisse et brillante. Ce
démoulant résiste aux attaques de la résine polyester et acétone, mais
part facilement à l'eau tiède.
L'inconvénient est qu'il
faut remettre à chaque moulage une couche de démoulant, ce qui peut
être fastidieux si l'on en fait beaucoup.
Application
du gel coat
Une couche épaisse de gelcoat est appliquée sur toute
la surface,
Stratification
du moule
Puis lorsque le gelcoat polymérise et devient poisseux
(amoureux dans le jargon dédié),
je stratifie avec une résine polyester et tissus de verre.
Je commence par le tissus le plus fin afin d'épouser au
mieux les surfaces pour finir par du mat de verre. La surface finie fait 5
à 6 mm d'épaisseur afin d'assurer une bonne rigidité du moule.
Démoulage du
plan de joint
Après polymérisation complète du moule, je démoule le
plan de joint, je ne touche surtout pas à la liaison master/moule
On commence à voir à quoi va ressembler le moule.
Application
du démoulant
Ne pas oublier d'appliquer le démoulant sur toute la
surface.
Application
du gel coat
Application du gelcoat en couche épaisse.
Stratification
du moule
2ème partie
Stratification de la 2ème partie du moule, idem à la
première.
Le master est maintenant totalement prisonnier du moule.
Démoulage
Ebarbage
Après polymérisation, j'ai percé les trous destinés à
recevoir les vis de serrage du moule. J'ai placé les vis et seulement
après j'ai ébarbé le moule.
Le moule étant ébarbé, les deux partie peuvent être
séparées.
Le démoulage complet s'est fait sans problème. Le master
est intact.
Moulage du
1er cône
Après avoir placé du démoulant dans le moule, j'ai réalisé deux
couches de résine polyester afin de créer une épaisseur de surface puis
stratification en deux couches de tissus de verre.
Polymérisation puis démoulage. Le résultat est plus que convenable, le plan
de joint est invisible.
Réalisation de la
partie arrière du cône d'hélice
La réalisation du
moule de la partie arrière reprend la même technique que vue précédemment.
On peut remarquer les deux pions de centrage sur le plan de joint et
sur la photo du bas, le master qui a servi à fabriquer le moule qui a
lui-même servi à fabriquer la partie arrière du cône d'hélice.
On peut observer ci-dessous la différence de qualité de surface entre
la partie avant et arrière. En effet, sur la partie arrière je n'ai pas
pris la précaution de mettre deux couches de résine. Lorsque j'ai posé
le tissus, de minuscules bulles d'air sont venues se placer au contact du
moule à l'intersection de deux fibres du tissus de verre. Le résultat
n'est pas concluant, il faut enduire légèrement avant de peindre.
Sur la partie avant du cône, la couche de résine polymérisée fait
office de gelcoat, rendant la surface lisse et brillante.
Réalisation du
moule de pale
Réalisation
du master
J'ai voulu pour
réaliser ce master utiliser un autre matériau que le balsa. Celui-ci ne
se met pas bien en forme, et le respect du profil n'est pas aisé sur
toute l'envergure. J'ai donc utilisé la technique suivante, qui après
coup n'est peut être pas la meilleure.
Les nervures ont été réalisées à la machine à commande numérique
dans de l'époxy 1.5 mm. Le trou de guidage a été prévu afin que le
bord d'attaque de la pale soit approximativement rectiligne.
Les nervures ont été enfilées sur un tube d'aluminium en pied de pale
et de carbone en bout de pale. Toutes les nervures ont été placées au
bon endroit et au bon angle à l'aide d'un rapporteur de précision.
Après plusieurs contrôles, les nervures ont été collées à la colle
cyano.
Pour faire la forme de la pale, j'ai utilisé des blocs de mousse
polyuréthane, coupées à la largeur entre deux nervures puis collées.
Le tout a été poncé, les nervures plus dures servant de guide.
L'ensemble a été recouvert de plusieurs couches régulières de
résine polyester, puis poncé au 600 puis 1000.
J'ai tronçonné le tube guide en aluminium puis percé les 5 premiers
couples afin de placer un tube en aluminium de diamètre 8 mm qui
matérialisera dans le moule l'emplacement de l'axe de fixation de la
pale.
Après enduit et ponçage, le master est prêt à la peinture (idem
cône).
Penser à mettre sur le premier couple une forme arrondie qui servira de
dépouille afin de faciliter le démoulage.
Au final, le profil et le vrillage sont respectés, le seul bémol
vient de l'aspect à facette de la pale dû au contraste entre partie dure
de la nervure et partie molle de la mousse polyuréthane. Je ferai mieux
la prochaine fois.
Réalisation du
plan de joint
Compte tenu du vrillage important de la pale, j'imaginais la réalisation
un peu sportive. Finalement, après coup, ça s'est réalisé assez
facilement. Le gros du travail a été dans la réalisation du plan de
joint en PVC. En effet, la forme est assez compliquée compte tenu du pied
de pale, de plus la forme n'est pas développable et est assez difficile
à imaginer. J'ai utilisé une feuille de carton fin que j'ai collé sur
la pale, j'en ai fait le contour au stylo, puis j'ai découpé au contour.
J'ai reproduit le contour sur la feuille de PVC pour arriver à un
résultat presque correct.
Réalisation
du moule
Je ne vais pas
décrire à nouveau la méthode, les quelques photos suffiront à
présenter la réalisation.
Seul le placement du plan de joint a été délicat et nécessite de la
précision. Pour le reste, que du conventionnel : perçage, ébarbage...
Le moule a été renforcé à l'intrados et extrados par une cornière
en acier.
Le démoulage s'est passé sans encombre.
Réalisation
des axes
Les axes de pale sont réalisés en acier étiré de diamètre 8 mm. Les
axes sont effilés au tour afin de suivre l'éfilement du profil de la
pale. Les surfaces ont volontairement été dégradées afin d'améliorer
le collage de l'acier sur la résine polyester. Un jonc a été placé à
la perpendiculaire de l'axe afin de retenir la pale en cas de délaminage
de celle-ci. C'est autour de ce jonc que les fils de kevlar viendront se
prendre afin de limiter un éclatement éventuel de la pale.
Sur les trois photos ci-contre, une modification a été apportée aux
axes : un usinage en forme conique des extrémités permettant un
enfoncement du pied de pale de 10 mm supplémentaire dans le moyeu et la
réalisation d'une saignée qui permettra le placement d'une clavette.
Cette clavette aura pour but de sécuriser la pale dans le moyeu,
l'empêchant de s'extraire par la force centrifuge en cas de desserrage
des vis de fixation du moyeu.
On peut noter 5 axes destinés à une évolution 5 pales du rotor.
Stratification de
la 1ère pale
La pale est moulée
creuse. Elle est donc réalisée en deux parties, intrados et extrados
sans démoulage.
Ces deux parties sont ensuite collées entre-elles avec un mélange de
résine/micro-ballon/silice.
Le tissus de verre est du plus fin grammage possible, celui-ci ne
servant qu'à faire la peau de la pale. Ce tissus sera utilisé en deux
couches à l'intérieur desquelles vont courir les fils de carbone et de
kevlar.
Les tissus seront découpés en prenant soin de mettre les fibres à
45° de l'axe de la pale afin d'augmenter la résistance à la torsion.
Les mèches de carbone et kevlar se chargeront de la résistance à la
flexion.
Le kevlar du fait de sa ténacité évitera l'éclatement des parties en
cas de détérioration en utilisation.
J'ai réalisé un patron permettant de toujours découper le tissus à
la même taille. Placer un scotch sur le tissus avant la découpe, sinon
lors du transport, la pièce de tissus va se déformer du fait des fibres
à 45°.
Attention, appliquer au préalable le scotch sur une surface poussiéreuse
afin qu'il colle encore un peu mais pas trop. Sinon lorsque le tissus est
en place dans le moule et que l'on enlève le scotch, des morceaux de
fibre sont arrachées.
Dans l'ordre :
- démoulant sur le moule
- deux couches de résine polyester (sans charge) pour empêcher le bullage en
surface (ne pas mettre sur le plan de joint).
- un tissus fin grammage à 45° qui ne doit pas dépasser sur le plan de
joint.
- les fibres de renfort (carbone/kevlar ou verre si pas autre chose)
disposées dans le sans longitudinal.
- un tissus fin grammage pour emprisonner les fibres de renfort.
- placer l'axe sur l'une des parties en s'assurant bien que rien ne
dépasse et que les deux parties pourront s'assembler ultérieurement.
- Essai à blanc pour voir si le moule ferme.
- Collage des deux parties avec un mélange résine/microballon/silice
afin d'avoir un mélange léger et pâteux.
- Serrage entre pinces et serre-joints.
Après polymérisation, j'ai "étuvé" entre deux lampes
halogènes de 150W pendant 4 heures. C'est peu économique mais efficace.
Le démoulage se réalise sans problème. Il ne reste qu'à ébavurer
la pale. Le plan de joint est impeccable.
Équilibrage
N'ayant rien pesé lors de la fabrication de chaque pale, il est bien
évident que chacune a une masse différente mais malgré tout dans
une fourchette de 10 à 20 grammes, soit :
- 268 gr
- 261 gr
- 260 gr
- 252 gr
- 242 gr
Il ne reste plus donc qu'à remplir les pales les plus légères afin
quelles pèsent au grammes près la masse de la pale la plus lourde. Un
trou de diamètre 3 mm sera percé vers le pied de pale dans un endroit de
moindre résistance, la résine sera introduite à la seringue.
Afin de garantir un équilibrage dynamique, il faut aussi s'assurer que
le centre de gravité de chacune des pales soit placé au même endroit.
La masse de résine adéquate dans chaque pale sera placée plus vers le
pied ou vers le bout de pale pour parfaire l'équilibrage.
Le centre de gravité de mes pales se situe à 138 mm de l'emplanture
après équilibrage.
Finition
Assemblage
Essais
Essais
:
Le rotor tripale (moulage des 3 pales + conception/fabrication du
moyeu) a été réalisé en 4 jours ce mois d'août 2006. Fred et moi
étions impatient de voir tourner ce nouveau rotor.
Un petit coup de machine à commande num et hop un moyeu s'ajustant aux
petits oignons.
Les premiers essais ne sont jamais concluants du fait du calage
approximatif des pales et surtout d'un emplacement de l'éolienne dans un
flux d'air perturbé.
Nous avions à notre disposition le
système de régulation de Thomas qui a été utilisé en premier lieu
pour calibrer l'éolienne. Celui-ci nous a permis de connaître le lambda
à vide (rapport de la vitesse en bout de pale et de la vitesse du vent)
de notre rotor afin de réajuster le calage des pales.
L'installation sur le ponton B du port nous a permis de mieux
apprécier les qualités du nouveau rotor.
Puisque le calibrage nécessite de laisser tourner le rotor à vide, il
n'a pas fallu attendre longtemps pour que celui-ci prenne des tours dans
la rafale. Les 2000 tr/mn ont été atteints sans problème, sans
vibration ni flutter.
Le système de régulation n'a pas résisté aux variations
brusques du courant lors du passage automatique du mode calibrage au mode
régulation. Un transistor et une diode sont parties en fumée.
Heureusement le mode calibrage marchait encore ce qui nous a permis de
continuer les tests du rotor.
Le rotor équipait alors la génératrice à courant continu 48V,
branchée en direct sur la batterie. On a vite constaté que la fréquence
de rotation tournait aux alentours de 350 à 500 tr/mn Max, fréquence
imposée par le couple génératrice/batterie. Le calage de l'éolienne a
donc été revu à la baisse afin de fonctionner à un lambda de 3,5. Les
pales ne travaillaient donc plus dans la meilleure plage et surtout le
courant tiré de la génératrice était inférieur de 50% à nos
espérances.
La conclusion a été vite faite : compte tenu du faible lambda, le
rotor ne capte plus toute l'énergie. Si les pales ne sont pas assez
nombreuses, il existe des "trous" dans le rotor, une partie de
l'énergie passe au travers de celui-ci sans être captée. Le temps
passé à fabriquer les moules me décourageait de recommencer à nouveau,
d'autant plus que la solution était simple. En mettant 5 pales au rotor,
le problème était résolu.
De plus les études montrent qu'il est souhaitable de posséder
plusieurs pales afin de minimiser les pertes en bout de pale. On augmente
de 10% la puissance en passant d'une pale à 2 pales, de 3% de 2 à 3 et
de 1% par pale supplémentaire. C'est alors que du bénéfice.
Le nouveau rotor 5 pales est aujourd'hui encore en construction.
Finition :
Les pales sortent du moule avec un état de surface quasi parfait, un
léger ponçage au 600 puis 1000 permet de lisser les éventuelles
aspérités.
Un apprêt en bombe puis une peinture en bombe a été appliqué pour un
résultat très satisfaisant.
Rotor 5 pales
En raison de l'abaissement du lambda, le rotor est passé
de 3 à 5 pales.
Aucune remarque technique particulière. Je vais placer
les photos les unes à côté des autres au fur et à mesure de
l'avancement des travaux.
Mise en croix du rotor pour le fun.
Pales après la couche d'apprêt.
Pales et cône après peinture.
Réalisation du
moyeu
Le moyeu est réalisé en aluminium. L'usinage est réalisé en commande
numérique.
Le moyeu est constitué de deux flasques qui viennent mettre en
pression les axes de pied de pale. Un alésage dans le moyeu permet de
retenir les pales dans le sens axial. Chaque pied de pale comporte une
saignée destiné à y placer une clavette. Les clavettes viennent en
appui sur le flasque empêchant ainsi l'extraction de la pale du moyeu par
la force centrifuge. Bien sûr la clavette est une sécurité ne devant
fonctionner que si les vis de serrage des flasques venaient à se desserrer.
Après 3 heures de cogitation et réalisation en CAO des
flasques, l'usinages peut être réalisé.
CAO :
FAO 3D destiné à l'usinage des demi-cylindres et simulation de
l'usinage.
FAO 2D destiné au perçage et découpe des flasques et simulation de
l'usinage.
Usinage en commande numérique :
Conclusion
Nous avons pu
comparer dans les mêmes conditions de vent ce nouveau rotor tripale 1m et
l'ancien rotor tripale 1.40m.
La différence est impressionnante mais prévisible. En effet le rotor
d'1.40m est capable de produire deux fois plus de courant que celui d'1m.
Au mieux on peut avoir à 14 V et 80% de rendement : Pour 20 km/h de vent :
- 1.00 m : 1.1 A
- 1.40 m : 2.2 A
Pour 40 km/h de vent :
- 1.00 m : 9 A
- 1.40 m : 18 A
Même si le nouveau rotor marche bien, sa taille ne permet pas
l'impossible !!!
Une éolienne sur un voilier : Est ce une bonne idée ?
Une éolienne de petit diamètre produit peu en tous cas pas assez pour
compenser la consommation des instruments + PC + frigo. Elle devient intéressante
à des vitesses de vent où il serait plus sage de la stopper. Une
éolienne vibre perchée sur son mat, même si l'éolien est silencieux,
la génératrice en production émet toujours un bruit, si vous avez le
sommeil lourd, pas de problème. Sur une allure au portant ne
comptez pas produire des kilo-Watts. En crique, il est
généralement plus confortable de s'installer à l'abri du vent, donc pas
de Watts. Au ponton il est dommage de laisser user votre
"chère" éolienne alors que le 220V ne vous coûte rien de
plus...
Mais une éolienne c'est joli, ça donne de la gueule au voilier et les
constructeurs professionnels en profitent tous pour vous prouver à coup
d'abaques dopés sur-vitaminés que vous n'avez pas misé 1500 € pour
rien.
On a rien à vendre, notre avis n'engage que nous, mais avec le recul
et l'expérience, si l'éolienne n'est pas une passion, un bon panneau
solaire à 1500 € aura l'avantage en plus de vous faire de l'ombre. Pour
les collectionneurs de miles, il faut peut être réfléchir à
l'alternateur d'arbre d'hélice. Sinon un coup de moteur ne nécessite
aucun investissement, c'est moins écolo mais très efficace.